4 bonnes raisons pour pratiquer le BDSM
Le BDSM n’est pas quelque chose de mal, pratiqué par des gens malades ou dangereux. Au contraire c’est une somme d’activités que les “Kinksters” conscients de leurs “déviances” assument pleinement. Mais pour les non initiés il est difficile d’aller au delà des préjugés et de voir ce qui est positif dans nos pratiques. Je vous propose 4 bonnes raisons de pratiquer le BDSM :
Le SM permet d’être soi-même.
Le SM est transgressif. Il casse les codes, il remet en cause les schémas sociétaux que ce soit en terme d’échange de pouvoir, de genre ou de sexualité. Il est donc possible dans ces conditions de réfléchir à ce qu’on est et pas à ce que la société veut qu’on soit. Le chef d’entreprise peut se soumettre, les hommes peuvent se travestir, on peut même devenir cheval si c’est ce qu’on veut vraiment. On n’a pas à avoir honte de ses envies même si elles vont à l’encontre de la morale actuelle. Et en fin de compte, libéré de ce poids et de la culpabilité on peut évoluer en dehors du cadre qu’on a tracé pour nous.
C’est être curieux d’apprendre
Nous sommes constamment confronté à des techniques diverses et variées : le shibari nous oblige à apprendre à faire des noeuds, les fouets nécessitent une réelle expertise pour être maniés correctement. Le SM s’apprend, et ne serait-ce que pour mettre une bonne fessée il n’est pas inutile de se documenter un peu.
Vous serez également obligé d’avoir des notions d’anatomie humaine : Comment autrement pratiquer les jeux d’impact, le breath play ou le knife play ? De la même façon il est nécessaire de comprendre la psychologie de votre partenaire. Si vous ne vous intéressez pas à ces sujets, vous mettrez en danger l’autre ou vous même (il est aussi important pour les soumis d’avoir ces connaissances qui ne sont pas réservées qu’aux dominants).
Le SM est également le royaume des bricoleurs : aiguisez des emporte-pièces pour marquer votre soumis(e), fabriquez vous-même votre croix de saint André, traitez, colorez et parfumez vos cordes : tout n’est qu’une question d’outils, de temps et d’envie !
Les relations d’échange de pouvoir ne peuvent s’épanouir que dans des environnements sûrs et consensuels.
Dans une relation BDSM on négocie les limites pour mieux les repousser. Parce qu’elle implique un dépassement de soi cette relation doit être un environnement où on se sent en complète sécurité. Un environnement où l’on peut communiquer. Un environnement où le maître mot est consensualité et où rien ne peut se faire si on n’en a pas envie. Où on peut dire stop à tout moment. Et c’est d’ailleurs bien parce qu’on ne sera pas contraint de faire ce qu’on n’a pas envie de faire qu’on aura envie d’explorer des choses qu’on a peur de faire.
C’est bon pour la santé
Une relation BDSM authentique n’est pas anxiogène. Au contraire elle permet de lâcher prise et de se libérer du stress et des soucis du quotidien. Les séances libèrent des endorphines, les hormones du plaisir. Le subspace est l’état ultime du bien être. Et puis, si on écoute l’autre et si on s’écoute on prend forcément soin de l’autre autant que de soi-même.
Je ne prône pas l’utilisation du BDSM en temps que thérapie. Je prône le BDSM comme un mode de vie mettant en avant la sécurité et la communication. Un mode de vie beaucoup plus sain qu’on peut le fantasmer ou le décrire dans certaines “œuvres” cinématographiques, du moment qu’on respecte les règles qui y sont associées.