Les bienfaits d’une relation BDSM

Un de mes  leitmotiv est “Fais ce que tu veux, mais fais le bien”. C’est pour cela que j’ai toujours tendance à montrer les côtés les plus dangereux d’une pratique quand je la présente : j’appuie sur les dangers, les précautions à prendre pour ensuite en envisager tous les côtés positifs. Ce n’est pas pour rebuter, mais pour préparer un terrain sûr, sain et épanouissant. Maintenant que vous savez pourquoi les pratiques BDSM peuvent être dangereuses, voyons ses bienfaits et en quoi elle sont également extrêmement épanouissantes.

Leach

Le lâcher prise

Une relation D/s ou SM est bâtie sur une dynamiques d’échange de pouvoir. Le dominant prend les rennes, le soumis se laisse guider. Il lâche prise. Le graal d’une séance bien menée est le subspace, un état extatique recherché par les soumis. Cet état n’existe que si le soumis s’autorise à remettre complètement son sort dans les mains de son dominant. Idéalement la confiance doit être totale et partagée et c’est ce qui mène à ce Nirvâna. Pour le dominant les choses sont un peu différentes. Les doms sont souvent des “control freaks”, et c’est dans l’accompagnement de son partenaire qu’il s’épanouit.

Les hormones du plaisir 

Les pratiques SM sont gratifiantes et les hormones y jouent un rôle important. On a vu précédemment comment les endorphines entrent dans le mécanisme physiologique qui mènent de la douleur au plaisir.  Mais ce ne sont pas les seules hormones à participer à “récompenser” les participants à une séances de domination : plus encore que dans les relations “vanilles” la dopamine, l’adrénaline, l’ocytocine sont libérées en masse. Il y a plus d’enjeux dans les relations D/s car on peut moins tricher que dans une relation vanille. Du coup, la mise en danger est plus grande, mais la récompense est proportionnellement plus importante.

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La communication 

On pourra me dire que la communication est une vertu cardinal de toute relation. Mais lorsqu’on autorise l’autre à “tout faire” de soi, il est préférable d’avoir auparavant bien établi les limites à ne pas franchir. Plus que tout autre, ce type de relation pousse à communiquer : avant de pratiquer pour établir les limites, après les séances pour échanger sur ce qui s’est mal passée et surtout sur ce qui a bien marché.  C’est parfois difficile mais ça devient vite une habitude dont on a du mal a se passer quand on y a goûté.

Etre soi-même 

Finalement le plus gros avantage des relations “chocolats” c’est qu’elles offres tellement de possibilités, en terme de genre, de sexualité et de rôles, qu’elles permettent de sortir du carcan mis en place par la société. D’assumer ce qu’on est vraiment au fond de soi, ne serait ce que dans le cadre de la séance. Ca suppose également une communauté plus ouverte d’esprit, plus accueillantes des pratiques et des idées divergentes.

 

Wartenberg

Pratiquer dans un cadre sûr et consensuel, le SM n’est ni une pathologie, ni un exutoire. C’est au contraire un moyen d’être plus en phase avec ce que l’on est, de mieux se connaître, de se dépasser, quel que soit son rôle. Un monde riche de possibilités.

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